Une logistique d’accès et de séjour « facile » aux pieds du plus grand monolithe d’Afrique et ses satellites : Ben Amira est tout simplement le grand site saharien le plus accessible.

Situés en Mauritanie, à 185 Km au Nord-Ouest d’Atar, à 65 Km à l’Ouest de Choum et à 5 km au nord de la ligne de chemin reliant Nouadhibou aux mines de Zouérat, les trois inselbergs Ben Amira, Aïcha et Haddad offrent de nombreuses possibilités d’activité : trecks, randonnée autour des monolithe, visite du site de peintures rupestres et sculptures , mais aussi escalade !

Accès :

Terres d’Aventure : programmes de découverte de l’Adrar (méharée, circuits…) et de la Mauritanie mais aussi vols secs : Vol hebdomadaire le samedi de mi-octobre à fin mars pour Atar au départ de Paris (4h30). L’association Médecine et Montagne du Monde s’occupe de négocier du fret supplémentaire pour ses adhérents grimpeurs Adhérer à MMM. https://www.terdav.com/ps-mauritanie

Atar, est situé à 4 heures de 4×4 de Ben Amira

Possibilité également de rejoindre Atar depuis la capitale Nouakchott (6 heures de route d’Atar) via Casablanca sur les vols de compagnies nationales (Air France, Royal Air Maroc…).

Visas touristiques délivrés sur place : 55 euros.

Saison :

La saison est courte, de fin octobre à fin mars avec une trentaine de degrés en journée, pouvant descendre à 15 degré la nuit.  Au-delà de ces dates la température avoisine les 40 degrés le jour et 30 degrés la nuit.

Santé :

Aucun problème de santé particulier, le climat désertique et son extrême sécheresse font qu’il n’y a quasiment pas de maladie bactérienne. Pas de moustique donc pas de paludisme, aucun vaccin obligatoire.

Sécurité : L’exception Saharienne

Si les possibilités de voyages  dans la vaste zone sahélo saharienne ont massivement disparu cette dernière décennie (Mali, Niger, Lybie,…), la Mauritanie peut se targuer d’être un havre de paix réel.

Depuis 2017, où le Quai d’Orsay a modifié (fait rarissime…) les couleurs de ses cartes « Conseils aux Voyageurs », passant du rouge total à l’orange, puis en jaune tout l’ouest du pays, le tourisme saharien a repris dans la région de l’Adrar mauritanien où se situe Ben Amira.

Le gouvernement Mauritanien soutient le tourisme et met l’accent sur la sécurité en partenariat avec les Tours Opérateurs. Les contrôles policiers et militaires, les autorisations nécessaires aux déplacements  sont les garants de la sécurité.

 

Logistique sur place :

Dans ces territoires contrôlés, les retombées du tourisme sont un enjeu capital pour l’économie des structures et des populations locales.

L’accueil au camp de Ben Amira (tentes, sanitaires et douches, repas, véhicule…), ainsi que les transferts 4X4 sont gérés par une (solide) agence locale, Contacter contact@escalademauritanie.com

Si vous arrivez avec votre propre véhicule, vous aurez la possibilité pour un tarif très raisonnable de bénéficier de la logistique du camp. Sid Ahmed, le chef du camp vous accueillera avec toute sa gentillesse, et sera à votre disposition pour vous montrer les départs de voies, vous vendre le topo.

Autorisation d’escalade : Médecine et Montage du Monde se charge d’obtenir les autorisations indispensables pour grimper, à présenter au contrôle à la gendarmerie au village de Ben Amira. L’adhésion annuelle est de 25€/pers. Adhérer à MMM

Le campement est constitué de grandes tentes traditionnelles Khaïmas avec 2 vrais lits avec matelas et couvertures. Un salon mauritanien et une tente mess pour les repas avec grande table et chaises, des sanitaires avec 2 WC et 2 douches, hyper confort au milieu du désert !

L’eau est globalement bonne en Mauritanie, attention, pas de puits au campement, l’eau vient par le train puis est transportée en 4X4 et stockée dans de grandes citernes souples. (Prévoir des pastilles de traitement de l’eau le cas échéant)

Un 4X4 à disposition au camps permet les déplacement sur les différents monolithes.

Peu ou pas de couverture téléphonique, si ce n’est du sommet de Ben Amira et au village situé à 5 km.

Électricité : 12 volts sur le campement. Possibilité de charger des batteries (perforateurs, téléphones…) au village.